- [anonyme], « L’Homme du moyen âge », Comœdia, 22 janvier 1925, p. 2 :
Il en existe un en 1925 et il se nomme Fagus. Il suffit de lire sa Danse macabre, ou de l’entendre, pour se persuader qu’il ne s’agit pas, en l’occurrence, d’une hyperbole. Il vient d’adresser une lettre bien typique au ministre à seule fin de lui faire part de son sentiment sur la promotion Ronsard, car Fagus prend la plume quand il le juge à propos et ne recule devant personne. Il a signé cette épître solennelle : « Fagus, homme du moyen âge. » Gageons qu’il divertirait fort M. Charles Maurras, sans déplaire le moins du monde à M. François-Albert.
Cela dit, notons que Fagus publiera d’ici peu, et sous ce titre: Les Ephémères, un recueil de poèmes en prose. C’est un choix de pages parues dans Le Mercure, Les Marges, La Revue Critique, etc., mais retravaillées, orfévrées avec l’amour qu’apporte cet écrivain à reprendre un ouvrage en vue de sa publication définitive.
Il convient d’ajouter que Le Divan va lancer un numéro Fagus, avec, pour apologistes, MM. Deffoux, Klingsor, Dubech, Strentz, Massis, P. Lièvre, E. Marsan, H. Rambaud, Mme Dussane e tutti quanti.