[anonyme], « Une dédicace estomirante »

  • [anonyme], « Une dédicace estomirante », Comœdia, 14 février 1925, p. 5 :

On a cité bien souvent des dédicaces spirituelles ou curieuses ; celle que l’on trouve dans Les Éphémères, le nouveau livre de M. Fagus, est, sans exagération, estomirante. Elle comprend une trentaine de lignes dans lesquelles sont évoqués maints personnages tels que l’abbé Prévost, Racine, Balzac, la Champmeslé, la Clairon, la Lecouvreur, le poète Paul Souchon, les peintres Klingsor et Le Fauconnier, les partisans du Pou qui grimpe et plus loin la statue de Henri IV que l’auteur chaque matin salue au Vert Galant.
Nous n’ignorons pas que M. Fagus fût royaliste, mais nous ne savions point qu’il fût aussi ponctuel. Les poètes n’aiment-ils pas surtout la flânerie et principalement lorsqu’il s’agit de Fagus, prince de la Chimère ?

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