- Charles Maurras, « À la mémoire de Jean-Marc Bernard et de Raoul Monier, tombés au champ d’honneur », L’Action française, 17 juin 1917, p. 3 :
Notre ami Fagus a eu la bonne idée de nous communiquer un poème de lui paru en avril dernier au Mercure de France et qui nous avait malheureusement échappé… Il nous est très agréable de recueillir quelques-unes de ces originales et fortes stances commémoratives, où sont évoqués tous les saints, tous les héros et tous les morts, Grands frères qui dormez sous la haute fougère…
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Nous connaissions de Fagus de libres poèmes donnant l’idée de la merveilleuse rencontre d’un ami de Villon et d’un compère de Ronsard. Qu’est-ce que ce nouveau Fagus, apparenté à l’Arthur Rimbaud du Bateau ivre ? La tristesse de notre cimetière héroïque ne fera peut-être pas naître un art nouveau, mais tel artiste bien doué sentira comme celui-ci vibrer en lui des cordes nouvelles. Ainsi Jean-Marc, ainsi son ami, d’une manière, renaîtront.