- [anonyme], « La Revue des Beaux-Arts et des Lettres », Le Constitutionnel, 21 mars 1899, p. 3 :
Oh ! pauvres édiles ! que vous voilà donc malmenés. Ah ! je vous assure qu’il n’est pas tendre à votre égard le collaborateur de la Revue des Beaux-Arts et des Lettres qui a nom Fagus. Lisez plutôt sa chronique de quinzaine, je suis bien certaine que vous ferez quelque peu la grimace, et vous n’avouerez pas, mais vous penserez que Fagus pourrait bien avoir raison lorsqu’il raille avec beaucoup d’esprit votre éducation artistique (?)
Fagus regrette Paris, le vieux Paris, l’ancien Paris-en-Parisis, si curieux et si pittoresque. Il se plaint de la disparition de la plupart des rues historiques, et du changement de noms de celles qui restent.
Ah ! pauvres noms des rues de mon Paris ! s’écrie-t-il, martyrologe où s’effeuille toute la véritable histoire de la Ville !
Allons ! allons ! Fagus ne faites pas le méchant, et peut-être mettra-t-on aussi votre nom sur une belle plaque émaillée !