Publié en 1930 à la Société Française d’Editions Littéraires et Techniques, « Bibliothèque du Hérisson ».
174 p.
Le livre est dédié « À / MM. de la Comédie Française / Particulièrement / À / Charles GRANVAL ».
Table des matières :
Au Lecteur
Le Mystère royal de Philippe-Auguste
Appendice : Philippe-Auguste en Palestine.
Le livre et la critique :
- [anonyme], Revue des Lectures, novembre 1930, p. 1373 :
Pour qui a présents à la mémoire les détails du régime de Philippe-Auguste, ses démêlés avec ses voisins, ses vassaux et son épouse, ces scènes historiques ne manquent pas d’intérêt. L’auteur a su ramasser en quelques traits significatifs des faits nombreux et complexes, et résumer en quelques répliques le rôle des Juifs, celui de l’évêque Guérin, etc.
Mais tout cela s’adresse à des initiés ; le public ne verrait goutte à cette rapide succession de dialogues, faits d’allusions inexpliquées, et sans autre unité que celle du personnage principal.
Aussi, la représentation de cette sorte de drame biographique semble impossible. Et à la lecture, on a l’impression qu’une bonne vie de Philippe-Auguste, plantant les décors, expliquant l’origine des querelles, démontant la psychologie des gens, bref éclairant la lanterne, serait plus attrayante pour la masse des lecteurs.
- Joseph-Émile Bégin, Le Canada français, mai 1931, p. 649 :
Je vous invite à dévorer ce mystère. Vous n’y perdrez pas. Pour « cinq journées », vous vous croirez au Moyen-Âge, dans la France encore partagée, avant que la Pucelle n’ait bouté dehors l’ennemi. L’atmosphère est tout ancienne, frissonnante d’intrigues, de juiveries, de tournois, de trahison, d’hypocrisie, de dévouement, de foi ardente.
L’action du mystère de Fagus ne ressemble guère à l’imbroglio des drames modernes. Chacun des personnages, se meut avec son caractère massif, tranché, roublard, délicat, exquis, en s’analysant soi-même, avec la lenteur que devaient avoir les choses au Moyen-Âge.
Nous souhaitons voir revenir Fagus très souvent. Ses « résurrections » sont tellement séduisantes..