1921 : Jonchée de fleurs sur le pavé du Roi

Publié en 1921 à la Nouvelle Librairie Nationale.
32 p.

En épigraphe : « SALVAM FAC GALLIAM, DOMINE / DOMINE, SALVUM FAC REGEM ! »

Table des matières :

Ballade royale de la raison française
Place Louis XV quand le clocher sonnait douze
Coucher de soleil sur Viroflay
Versailles
Crépuscule sur Trianon
L’Apparition
Giboulée sur le Louvre
Virelai triomphal
Au cabaret de l’écu de France
Ballade royale de Paris submergé

 

Le livre et la critique :

  • ?, « Echos », in L’Action française, 24 juin 1921, p. 1 :

A l’occasion de notre VIIIe Congrès, la Nouvelle Librairie Nationale (3, place du Panthéon, Paris-5e) vient d’éditer sous ce titre, en une élégante brochure, quelques poèmes et ballades de Fagus que beaucoup de nos amis désiraient depuis longtemps voir réunir en un fascicule de propagande. Fagus, dont la rare imagination poétique s’impose désormais à toute la critique sérieuse, a recueilli dans cette plaquette quelques-unes de ses plus belles pièces inspirées de notre passé royale. Cette Jonchée de fleurs sur le pavé du roi sera chaleureusement accueillie par tous les admirateurs de Fagus et par tous les royalistes qui trouveront dans ces pages, avec le lyrisme d’un grand poète, l’hommage le plus fervent et le plus ému aux constructeurs de la patrie. La Jonchée de fleurs, dont le tirage est limité, ne sera pas mise en librairie, on la trouvera seulement chez l’éditeur ou à la Librairie d’Action française. Elle forme un fascicule à 0 fr. 75 (franco 1 fr.).

  • J. V.-B., « Carnet des Lettres et des Arts », in Comœdia, 10 août 1921, p. 2 :

M. Fagus, dont j’ai loué récemment La Danse Macabre, a réuni les poèmes où il chante longuement les fastes de la France et de la royauté. Beaucoup de ces poèmes, chansons sur de vieux rythmes et ballades évocatrices, nous séduisent par leur allure, et une réelle émotion que le titre du livre nous a d’ailleurs promise : Jonchée de fleurs sur le Pavé du Roi. Pourtant cette émotion fait place parfois à un esprit satirique plein de verdeur, mais qui, ne voulant servir qu’un parti, fait notre plaisir incomplet.

  • André Fontainas, « Les Poèmes », in Mercure de France, 1er novembre 1921, p. 751 :

D’une Jonchée de Fleurs sur le Pavé du Roi M. Fagus nous fait largesse. Ce sont poèmes et ballades habilement tressés, d’un sentiment comme d’un métier volontiers surannée, mais si mélancolique et à la fois fier que le poète frénétique et formidable de la Danse Macabre s’y retrouve, car il sait être aussi savant virtuose qu’inventeur éperdu et farouche.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*