- Les Treize, « Fagus », L’Intransigeant, 13 novembre 1933, p. 4 :
Henri Martineau, l’éditeur et l’un des plus fidèles amis de Fagus, a publié, dans le numéro de sa revue « Le Divan » paru ces jours-ci, les derniers textes écrits par le poète. Ce sont des aphorismes dont le tout dernier prend, au lendemain du tragique accident, un sens troublant :
« Dieu gagne à être connu ».
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Le soir même de la mort, sortait des presses un numéro de la revue « Poésie » qui lui était dédié et dont les huit premières pages reproduisent quelques-uns de ses plus beaux poèmes.
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Ses dernières volontés, Fagus les avait souvent exprimées à ses intimes et il les a confirmées par écrit : Service religieux à Saint-Germain-des-Prés sa paroisse, inhumation dans son caveau de famille au cimetière de Belleville.
Pour la révision de ses œuvres posthumes et leur publication, il a désigné, comme ses exécuteurs testamentaires, MM. Henri Martineau, Paul Léautaud et Léon Deffoux, qui agiront d’accord avec sa veuve et son fils, l’écrivain Félicien Faillet.