- Les Uns, « Un poème », Gil Blas, 12 août 1913, p. 4 :
M. Fagus publie dans la Phalange, un émouvant poème à la mémoire de Léon Deubel. À cette lecture, on est saisi de surprise. Ce poème doit être inédit, la mort de Deubel étant d’hier ; pourtant on a le sentiment d’avoir déjà lu ces vers, qui évoquent les fins tragiques et douloureuses des plus chers morts de la poésie contemporaine.
Une note en renvoi donne l’explication. C’est un ancien poème repris et complété. Rien de plus parfaitement horrible ! Cette affreuse ténacité est bien dans le caractère du noble mécontent qu’est Fagus, dont les raisons de se plaindre sont souvent excellentes. Mais, souhaitons, pour l’harmonie du monde et pour notre repos, que Fagus n’ait plus une seule strophe à ajouter à la funèbre rhapsodie !